Rouge Beauté œuvre pour le développement de micros-écoles d’arts appliqués à la production artisanale locale réalisée par les femmes à Madagascar. L’Association a choisi comme sites d’activité trois régions : la Haute Matsiatra, la Boeny et l’Analanjirofo pour y dispenser une formation artistique afin de développer la créativité. Son but est de mettre en valeur et de diversifier sensiblement la production artisanale locale afin d’en accroître la diffusion. Rouge Beauté vise l’autonomie financière de ces femmes qui peuvent maintenant produire, dans la durabilité, un artisanat créatif et original au sein de structures légères.

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samedi 24 octobre 2009

Des nouvelles du démarrage de Rouge Beauté à Madagascar

Chers adhérents et amis,
Voilà le projet démarre enfin sur place, cela va faire bientôt un mois que je suis ici, un petit point de la situation s'impose : après quelques jours passés à Antananarivo pour l'obtention du Visa, je suis allée lancer le groupe de Majunga qui ne me reverra maintenant que vers le 20 décembre. J'ai donc rencontré ces femmes, ce groupe d'une douzaine de personnes est très diversifié au niveau des compétences et des types d'artisanat exercés, la vannerie, la couture, la broderie et le crochet... nous avons mis en place un calendrier et après discussion avons posé les priorités pour le groupe à savoir : l'esprit de cohésion, la diversité dans la production et la recherche systématique de petit débouchés commerciaux. A partir de nouvelles idées créatives qui ont germées lors de la rencontre (notamment, en utilisant des matériaux de récupération tels que des liens en plastique coloré présents en quantité sur le port) ces femmes vont continuer leur travail dans un nouvel esprit en attendant que je revienne fin décembre, là, nous ferons le point et commencera la formation effective.
En ce moment, je suis à Fianarantsoa, sur les hauts plateaux, dans la région Haute Matsiatra, le projet prend une tournure davantage en lien avec les institutions territoriales car nous sommes en train de rédiger une convention entre la région, quelques unes de leurs associations locales et Rouge Beauté. Etant donné la diversité des filières artisanales représentées par différents groupes, l'urgence est plutôt de former ce que nous appelons dans le projet Rouge Beauté des artisane-relais, c'est à dire une ou deux femmes par groupe chargées de faire le lien avec moi par le biais d'internet, de mener le grouper et transmettre la formation qu'elles ont reçue.
Je reste à Fianarantsoa jusqu'à fin novembre pour me diriger sur Sainte-Marie à Ambatouro où le projet est déjà lancé depuis juillet.

A suivre...

Rosemarie martin pour Rouge beauté