Rouge Beauté œuvre pour le développement de micros-écoles d’arts appliqués à la production artisanale locale réalisée par les femmes à Madagascar. L’Association a choisi comme sites d’activité trois régions : la Haute Matsiatra, la Boeny et l’Analanjirofo pour y dispenser une formation artistique afin de développer la créativité. Son but est de mettre en valeur et de diversifier sensiblement la production artisanale locale afin d’en accroître la diffusion. Rouge Beauté vise l’autonomie financière de ces femmes qui peuvent maintenant produire, dans la durabilité, un artisanat créatif et original au sein de structures légères.

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mardi 2 mars 2010

Entre Fianarantsoa et Majunga


Le séjour à Fianarantsoa s’est terminé dans une grande intensité, après mon retour de Mahasoabe a eu lieu,
au CEDII (Centre d’échange, de documentation et d’information), un nouveau stage de formation pour les artisanes-relais des associations de la Région.
Le stage a débuté par une journée sur la teinture naturelle animée par Pierre Caraminot, les résultats de cet apport théorique seront exploités lors de la deuxième intervention de P.C. en mars. Les deux jours suivants, dans la continuité du stage de novembre 2009, ont donné lieu à des créations illustrées ci-contre ou dans le diaporama.
À ce sujet, on m’a fait une remarque judicieuse à propos de ce blog : il manque une rubrique en images des prototypes réalisés, ce sera fait dès que possible.

Le groupe d’artisans handicapés, qui avait réalisé la chaise longue en novembre, s’est attelé cette fois-ci à la production d’un sac à main/sac de week-end, en photo ci-
contre, réalisé à partir de Forona (fibre naturelle), de bâche plastique tissée et de similicuir de récupération. Cette bâche plastique est très utilisée ici pour les emballages, échafaudages, couvre-matelas, sacs de riz… elle est fabriquée à Madagascar, à Antananarivo.


Dans mon dernier message, je vous
parlais d’un groupe qui travaille exclusivement le Soga, toile écrue de coton, de diverses épaisseurs, très peu chère. Après avoir bien cogité, nous sommes parties sur une production de vêtements et accessoires, sacs, ceintures… incluant le tissu tressé, la tresse étant une des bases de l’artisanat malgache.
Pour l’instant, seule une robe est terminée mais c’est très prometteur et en voyant le modèle…

Le fait d’être passé, en février, sur TVM et Sofia (télévision locale), lors de la signature de la Convention avec la Région de la Haute Matsiatra, a donné une reconnaissance certaine au projet et un encouragement pour les artisanes.

A bientôt

Rosemarie Martin