C'est l’hiver qui commence mais pour l’instant, il n’est pas trop rigoureux, la température varie entre 10° à 25 selon le moment de la journée. À partir de cette période, les nuits deviennent dures pour les sans-abri mais aussi pour les gardiens de nuit qui dorment dans de petites cabanes de fortune montées chaque soir et démontées chaque matin devant ou à côté des portes de magasins qu’ils doivent surveiller pour 40000 Ar (15€) par mois toutes les nuits ainsi que les dimanches et les jours fériés. Joseph est allé chercher son seul bien, sa petite radio, pour que je le photographie avec.
Les femmes du quartier de Tsaramandroso sont de plus en plus actives. Elles ne se contentent pas de tisser la fibre de sisal, elle vont, elles-mêmes, cueillir les feuilles pour l’extraire, c’est un très gros travail. Après le séchage, c’est la teinture à l'aide d’écorces d’arbres, de champignons, de racines… Puis vient le tressage et enfin le tissage.
À Ambohimahamasina, nous avons poursuivi le stage de la fin janvier sur les lampes et abat-jour. Cette fois-ci, nous sommes allés jusqu’au montage électrique, l’apprentissage s’est bien passé, mais nous avons eu quelques ennuis avec les interrupteurs, chinois, tous défectueux. Il y a eu plus de peur que de mal malgré quelques étincelles le soir venu. Ce village n’est alimenté en électricité qu’une heure par jour entre 18h30 et 19h30.
De remarquable à Mahasoabe, un jeu de dame en sisal, des tapis ainsi que des chapeaux très beaux de toutes les couleurs.
Dans l’ensemble, à part les chapeaux et petits sandrify (pochettes qui s’emboîtent) très colorés des associations Taratra et Faly, la tendance est toujours au naturel.
Aux dernières nouvelles, le chantier de la micro école de Majunga avance bien, j’y serai dimanche soir et pourrai en rendre compte dans le prochain message.
À bientôt
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