En ce moment, c’est l’époque du piquage du riz sur
les Hauts plateaux. Les petites parcelles, d’un vert fluo, sont, en fait, remplies de plants très serrés qui sont replantés, ensuite, de façon plus
espacée dans de plus grandes parcelles.
J’arrive de Fianarantsoa, quinze jours d’orages,
seulement météorologiques, je vous rassure. J’ai quand même pu me déplacer en
brousse, à Mahasoabe, j’ai rencontré les deux associations, qui travaillent
respectivement de sisal et le jonc. Je suis allée également dans le petit
village d’Andranobevava à Tsaramandroso.
Les femmes travaillent toujours aussi bien, le problème, ce sont les débouchés, trop peu nombreux. Un espoir à l’horizon, Madame Bérénice, la responsable de la maison d’hôtes, La Case Madrigal, a flashé sur la production et a acheté de nombreux objets.
Les femmes d’Ampelasoa, installées à Fianarantsoa et qui
font des bemiray (patchworks) depuis le printemps dernier, fabriquent des
plaids et des tapis d’éveil, elles achètent des chutes de tissus au kilo, le
problème, c’est qu’en fonction des commandes faites habituellement aux
couturières, les chutes sont, dans l’ensemble, synthétiques.
Les artisanes Rouge Beauté utilisent en priorité des matières et techniques naturelles mais elles emploient également des produits de récupération, chutes de tissus donc, de cuir, bobines de fil...
Les artisanes Rouge Beauté utilisent en priorité des matières et techniques naturelles mais elles emploient également des produits de récupération, chutes de tissus donc, de cuir, bobines de fil...
Je suis toujours en contact avec Madame Simona Pierrette,
Directrice du Développement de la Région Haute Matsiatra, nous sommes en train
de rédiger une nouvelle convention. Vous savez que le projet de micro-école n’a
pas pu se mettre en place dans cette région faute d’avoir trouvé un lieu
adéquat avec nos partenaires, néanmoins, nous continuons à dispenser une
formation auprès de quatre associations que je suis régulièrement depuis trois
ans. À chacun de mes passages, la Région me sollicite pour que je rende visite,
également, à deux ou trois autres groupes de femmes. Madame Simona aimerait que
je travaille avec une association de femmes artisanes d’Andranomiadyloha, qui s’est organisée pour créer un lieu
de vente dans leur village situé sur la RN 7. Je leur ai proposé, en échange,
qu’elles y vendent, également, la production des associations avec lesquelles
je travaille et qui sont situées dans des communes très enclavées. Il faut se
serrer les coudes.
Dimanche, je retourne sur Mahajanga. J’ai laissé le
groupe, il y a une bonne quinzaine de jours, en pleine effervescence, dans la
dernière ligne droite de la préparation, du salon Solidarissimo pesée,
emballage, avec les autres artisans labellisés, Angaya, de Majunga. Ce Salon qui
débute aujourd’hui, se poursuivra tout le week-end à Colmar. Si vous êtes dans
le coin, allez-y, nous sommes sur le stand de Tourisme sans Frontière.
Autre bonne nouvelle à Mahajanga, le nouveau kiosque
de l’Office du Tourisme, sur le front de mer, à été inauguré le 20 octobre,
nous pouvons y mettre en expo-vente de petits objets.
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