À l’atelier, Myriam, Soazara, Mélodiane sont
en train de tisser des tapis et des rideaux, le petit Adelphe, un an et demi,
fils d’Hortense, court dans tous les sens, c’est son domaine, il est là presque
tous les jours.
Les électriciens sont là aussi, ajoutant un peu de
bazar, notre installation a été faite avec du fil électrique fabriqué en Chine,
à première vue, il se présente exactement comme du fil normal mais après
quelques mois, les gaines intérieures se délitent, heureusement que je m’en
suis aperçu car avec la saison des pluies qui arrivent bientôt cela aurait pu
être très grave. Les gens qui fabriquent ce matériel, ceux qui les vendent et
ceux qui les installent sont de véritables criminels, de combien d’incendies sont-ils déjà responsables ?
Cinq femmes de Petite Plage viennent d’arriver pour
acheter de la teinture à la coopérative, Monika, Trefany, Monique… C’est Yvonne
qui s’occupe d’elles.
Midi arrive bientôt, nous avons deux visiteurs, très
intéressés mais ils font quelques achats, Hortense est contente.
Les femmes mangent sur place, du riz, des brèdes et
un peu de poisson frit qu’elles viennent d’acheter dans les petites échoppes
qui mènent à la plage. Maintenant, c’est l’heure de la sieste tout le monde
s’allonge sur des nattes, Lamaka, un œil entrouvert, quand même, au cas où viendraient
des clients, la boutique reste ouverte tous les jours de 9h à 18h, même le
dimanche.
Vers quinze heure, tout le monde s’active, d’autres
artisanes arrivent peu à peu, Julienne apporte la commande prête de 20 tapis de
bain en satrana pour l’hôtel Le Coco Lodge.
Le lundi, c’est le jour où chacune amène la production de la semaine, on commente, on contrôle la finition. On regarde ce qui manque dans le magasin, ce qu’il faut arrêter de produire pour l’instant. Chaque femme remplit ses étiquettes, la blanche qui restera pour la comptabilité et la rouge, qui comporte des éléments de traçabilité, partira avec l’acheteur.
Les artisanes de Mitsinjo, en stage en ce moment chez nous, ont apporté des tapis ovales, il faut calculer la surface afin de déterminer le prix, pas facile ! Les nouveaux produits sont maintenant en magasin. Des visiteurs arrivent, il y a encore des tapis étalés partout, ce sont de bons clients qui achètent deux rideaux, un tapis, un sac à main et quelques pochettes.
Le lundi, c’est le jour où chacune amène la production de la semaine, on commente, on contrôle la finition. On regarde ce qui manque dans le magasin, ce qu’il faut arrêter de produire pour l’instant. Chaque femme remplit ses étiquettes, la blanche qui restera pour la comptabilité et la rouge, qui comporte des éléments de traçabilité, partira avec l’acheteur.
Les artisanes de Mitsinjo, en stage en ce moment chez nous, ont apporté des tapis ovales, il faut calculer la surface afin de déterminer le prix, pas facile ! Les nouveaux produits sont maintenant en magasin. Des visiteurs arrivent, il y a encore des tapis étalés partout, ce sont de bons clients qui achètent deux rideaux, un tapis, un sac à main et quelques pochettes.
Vers
17h30, les femmes récupèrent l’argent de ce qui a été vendu dans la semaine.
Depuis un an, les artisanes gèrent elles-mêmes les finances de la boutique en
s’appuyant sur des outils de gestion que nous avons conçus et adaptés peu à
peu.
18h,
la nuit va bientôt tomber, Rouge Beauté ferme boutique, mais quelques artisanes
restent encore pour travailler un peu à l’atelier.
Venez visiter notre page Facebook : https://www.facebook.com/pages/Rouge-Beauté-Madagascar/684412314920383?fref=ts
À suivre,
Rosemarie Martin
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