J'étais à Fianarantsoa au début du mois de novembre, j’y suis allée, comme tous les ans à cette période-là, pour faire de la formation auprès de quelques associations. Les femmes de Tsaramandroso m’attendaient. Je les ai trouvées encore plus démunies que d’habitude, découragées, les pluies étaient en retard. Elles travaillent pourtant bien, mais elles n’arrivent pas à écouler leurs marchandises, il n’y a pas de point de vente pour elles à Fianarantsoa.
Je suis allée également à Mahasoabe visiter deux associations, là, j’ai été bien surprise, la ville est en pleine expansion grâce aux gisements de tourmaline.
Cette fois-ci, j’ai surtout fait du lien entre les
associations elles-mêmes et entre le Service du développement à la Région et
les associations, espérons que cela porte ses fruits.
À Mahajanga, Rouge Beauté se porte plutôt bien, la
formation couture vient de se terminer, les nouvelles machines à coudre sont
très appréciées. Il nous reste encore quelques jours de formation en
chapellerie, nous aimerions acquérir des moules à chapeau chauffants en métal,
mais, pour l’instant, nous n’avons pas le budget nécessaire.
En plus des formations liées directement à l’activité, nous essayons de sensibiliser les femmes à la diététique, en effet, il y a beaucoup de problèmes de malnutrition, certains sont liés, bien sûr, à la pauvreté, mais d’autres, comme partout, sont de nature culturelle. Plusieurs artisanes, au sein de l’Association, ont des problèmes d’hyper tension. Les habitudes alimentaires sont coriaces, beaucoup de sel, de fritures, énormément de riz et peu, voire pas dutout, de légumes et de fruits, heureusement, une des artisanes possède de bonnes connaissances en nutrition, elle a réussi, aussi, à mobiliser un petit groupe de 5 femmes, à Belinta, pour faire de l’exercice, tous les matins, sur la plage, je dis, bravo !
De.nouvelles créations apparaissent régulièrement,
tapis, paniers, pochettes, cache-pots, abat-jour, sac…
Notre installation électrique a été entièrement refaite avec de bons matériaux aux frais de l’artisan qui nous avait posé du fil chinois très dangereux.
La semaine prochaine, je pars à Sainte Marie où,
malheureusement, un feu de brousse a dévasté le site sur lequel nous étions
implanté, c’est Philomène, la responsable à Ambatoroa, qui me l’a appris par
téléphone.
À suivre...
Rosemarie Martin
À suivre...
Rosemarie Martin
Bravo RoseMarie !
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerBonjour, sais tu où je pourrais acheter une machine à coudre à Fianarantsoa, pour une amie malgache dans le besoin ? Commbien à peu près cela coûte ?
RépondreSupprimerCordialement. Monique en Allemagne
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerÀ Fianarantsoa, il n'y a que des copies de machines de très mauvaise qualité, nous, nous en avons achetées à Tana Chez PFAFF, il faut compter 1000000 d'ariary. cordialement
RépondreSupprimerÀ Fianarantsoa, il n'y a que des copies de machines de très mauvaise qualité, nous, nous en avons achetées à Tana Chez PFAFF, il faut compter 1000000 d'ariary. cordialement
RépondreSupprimer